L’enjeu pour le futur étudiant est de choisir la voie qui lui correspond le mieux, parmi le millier d’opportunités qui s’offrent à lui !

De multiples débouchés sont possibles après le bac. On peut distinguer une filière longue et une filière courte.

Les débouchés de la filière « longue » sont variés. On peut par exemple effectuer une licence au sein d’une université française, un bachelor dans une université étrangère, intégrer une école de d’ingénieur ou de commerce post-bac, une classe préparatoire (cf. article dédié), un IEP, de multiples écoles privées en art, mode, communication, journalisme…

Le choix de la voie que l’on va emprunter est à considérer sérieusement. En effet, même si toutes ces formations peuvent déboucher sur un master ou une embauche, les partis pris pédagogiques sont très différents.

  • La voie de l’université française privilégie une approche théorique et axée sur la recherche, et très peu professionnalisante (pas de stage exigé etc.)
  • L’université étrangère peut privilégier la spécialisation dans une matière comme au Royaume-Uni ou proposer un panel de cours extrêmement variés, à choisir « à la carte », comme aux Etats-Unis ou au Canada. Les cours des universités étrangères, dans certaines filières, peuvent se révéler plus concrets et « terrain » que dans les universités françaises (à confirmer).
  • Les écoles d’ingénieur/commerce post bac/autres écoles privées forment leurs élèves à être directement opérationnels en entreprise. L’enseignement est généraliste, puis les étudiants peuvent choisir une spécialisation dans leurs années master. Les étudiants seront amenés à travailler sur des cas pratiques, en groupe, et devront s’intégrer à leur « promo » en prenant part à la vie associative de leur école. Le passage par une expérience internationale et professionnelle (stages) est souvent exigé.
  • La classe préparatoire dispense un enseignement dans la continuité de celui suivi au lycée, et a vocation à préparer de manière intense au concours des grandes écoles d’ingénieur/commerce. Une préparation aux épreuves orales est effectuée de manière continue avec de mini-oraux appelés « colles » (ou « khôlles »).
  • Les enseignements des IEP sont souvent généralistes en première année, dans la continuité du lycée, puis les étudiants peuvent se spécialiser les années suivantes (international, Europe, économie, droit…). La troisième année se fait à l’étranger.

D’autres critères sont à prendre en compte dans la décision d’orientation du futur étudiant :

  • Durée des études : l’université dure trois ans, les écoles privées post bac et les IEP durent 5 ans et intègrent la formation master, la classe préparatoire dure 2 ans et n’assure en aucun cas l’intégration dans une grande école.
  • Conditions de sélection : l’admission à l’université française est garantie, les
    universités étrangères, les classes préparatoires et certaines écoles privées
    spécialisées recrutent sur dossier (notes et personnalité). Les écoles post bac
    d’ingénieur et de commerce et les IEP recrutent sur concours.
  • Conditions d’enseignement et d’encadrement : dans les universités et dans les IEP,les cours sont donnés en amphithéâtres et en petites classes (Travaux Dirigés), les classes préparatoires s’alignent au contraire sur le même système que le lycée (une classe), les écoles privées post bac fonctionnent également par petits groupes d’élèves. Il y a donc une très grande différence d’encadrement : le système universitaire implique que l’étudiant soit extrêmement discipliné dans son travail car il sera très libre. Au contraire, les autres établissements suivent et encadrent plus leurs élèves, ce qui peut être nécessaire pour certains d’entre eux.
  • Coût des études : les frais d’inscription à l’université sont de l’ordre de 200-300€, les universités étrangères sont bien plus onéreuses qu’en France (compter 10 000 – 20 000€ par an), les écoles d’ingénieur/commerce post bac/autres écoles privées sont dans des fourchettes de 8000-10 000€ par an. Les IEP sont dans une fourchette de 0-3000€ par an selon le revenu des parents. Les classes préparatoires publiques sont gratuites, les classes préparatoires privées peuvent proposer des tarifs très différents (de 1000 jusqu’à 7000 € par an). Il ne faut pas oublier que les grandes écoles coûtent également autour de 10 000€ par an, même si les frais de scolarité peuvent être réduits de moitié pour les boursiers. Des solutions comme le prêt à 0% ou l’apprentissage peuvent être envisagées pour financer les études.

Il existe également une « filière courte » qui peut être particulièrement adaptée aux élèves souhaitant entrer rapidement dans la vie professionnelle :

  • Le BTS se prépare dans un lycée ou un établissement privé dans un STS (Section de Technicien Supérieur). Il existe plus de 150 spécialisations BTS, il faut donc bien se renseigner sur les voies possibles.
  • Le DUT donne une formation plus généraliste et théorique, et dépend d’une université Ces formations préparent les étudiants à entrer sur le marché du travail au bout de deux ans, avec un diplôme bac + 2, en tant que technicien supérieur.

Les cours sont dispensés soit de manière classique (cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques et plusieurs périodes de stage), soit par alternance (cours/stage). L’enseignement professionnel et technologique est variable en fonction de chaque spécialité, et il est plus important
en BTS qu’en DUT.

Un enjeu supplémentaire de ce cycle, quel que soit le cursus choisi, est aussi de pouvoir affiner son projet d’orientation. L’étudiant doit mettre à profit ces deux ou trois années pour confirmer si la voie qu’il a choisie est la bonne. Il doit être actif et saisir les opportunités pour échanger avec ses professeurs, rencontrer des professionnels, s’informer, échanger avec des conseillers d’orientation pour affirmer son projet.

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