Les classes préparatoires correspondent aux deux ou trois années de préparation aux concours des grandes écoles dans les voies scientifiques, économiques et commerciales, ou littéraires. Ces cursus font partie des filières sélectives du système d’enseignement supérieur français. Elles sont considérées comme une voie d’élite et constituent la principale spécificité de notre système par rapport aux systèmes étrangers.
On distingue trois types de classes préparatoires, en France, qui elles-mêmes se divisent en plusieurs voies :
- Les classes préparatoires Scientifiques :
- La filière MP (mathématiques-physique)
- La filière PC (physique-chimie)
- La filière PSI (physique- sciences de l’ingénieur)
- La filière PT (physique-technologie)
- La filière BCPST (biologie-physique-sciences de la Terre)
Elles permettent d’intégrer des grandes écoles d’ingénieurs (Polytechnique, Ecoles centrales, Ecoles des mines…) ou l’Ecole Normale Supérieure. La filière BCPST prépare aux concours des écoles d’ingénieurs spécialisées en agronomie, aux écoles nationales vétérinaires ou aux écoles de géologie.
- Les classes préparatoires Economiques et commerciales :
- La filière ECE (économique et commerciale option économique)
- La filière ECS (économique et commerciale option scientifique)
Elles permettent d’intégrer des grandes écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP Europe, EM Lyon, EDHEC, Audencia, ESC…).
- Les classes préparatoires Littéraires, dites « Hypokhâgne / Khâgne » :
- La filière A/L (littéraire « pure »)
- La filière B/L (littéraire généraliste)
- La filière LSH (lettres et sciences humaines)
Elles permettent d’intégrer les écoles normales supérieures, l’Ecole des Chartes, les écoles de journalisme, le CELSA, les IEP, les écoles de commerce…
La première caractéristique des classes préparatoires est la charge de travail très importante ainsi que le rythme soutenu demandé aux étudiants. Il y a des échéances régulières de devoirs, des interrogations et des concours blancs qui jalonnent l’année. Une préparation aux oraux (les « colles » ou « khôlles ») est également dispensée en dehors des cours. Les étudiants ont deux à trois colles par
semaine et passent par petits groupes de deux ou trois devant leurs professeurs ou des intervenants extérieurs. Ce parcours est donc particulièrement bien adapté pour les élèves qui souhaiteraient approfondir les matières apprises au lycée, et qui apprécient un enseignement personnalisé et encadré.
Si le fonctionnement est assez proche de celui du lycée, la différence principale est le rythme beaucoup plus soutenu. Les cours sont plus denses et plus complexes. Le travail personnel à fournir est sans commune mesure avec le secondaire, si l’on souhaite se préparer sérieusement. De plus, les capacités d’analyse et de synthèse à posséder sont, de fait, plus élevées.
Les connaissances à acquérir sont très nombreuses et sont à assimiler en profondeur. Quelle que soit la filière, les connaissances demandées aux candidats sont généralistes. Les grandes écoles d’ingénieurs demandent par exemple, en plus des sciences, un excellent niveau en langue vivante 1 et en culture générale.
Ces exigences conduisent l’étudiant à développer une méthode d’organisation et de travail efficaces, pour être à la hauteur du niveau demandé en classe préparatoire.
De plus, l’un des enjeux de la classe préparatoire, épreuve physique s’il en est, est de rester en forme. Il est recommandé de se réserver des plages horaires pour « souffler » et sortir la tête de ses cahiers. Exercer une activité physique régulière est primordial, de même que prendre le temps de s’octroyer des moments de loisirs (cinéma, lecture, sortie entre amis…) et suivre un régime alimentaire équilibré.
Enfin, la gestion de la période des concours est évidemment un enjeu majeur dans le cursus des classes préparatoires. Lors de la préparation aux écrits, il faut planifier ses révisions de manière stratégique, notamment en consacrant plus de temps aux épreuves qui ont les coefficients les plus élevés. Cependant, il ne faut pas négliger les autres matières, dont la note peut se révéler décisive dans le passage des barres d’admissibilité. Il faut également se réserver chaque jour un temps pour prendre l’air et faire de l’exercice physique.
La gestion du calendrier des oraux, en cas d’admissibilité, est également à prévoir. Il faut penser à se ménager du temps entre chaque oral, et choisir de manière stratégique son ordre de passage dans les écoles.
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