A l’issue du cycle Master, plusieurs orientations sont possibles pour l’étudiant.
Une première orientation possible est la poursuite des études en deuxième année de Master (M2).
Cette admission en Master 2 est conditionnée dans toutes les universités par une sélection. Les dossiers des candidats sont étudiés attentivement : leurs résultats scolaires ainsi que leurs motivations sont analysés. Ils peuvent également être convoqués pour un entretien. Il est possible, si l’étudiant le souhaite, de changer de discipline. Certaines universités le permettent, mais demandent
à ce que les études suivies initialement par l’étudiant ne soient pas trop « éloignées » de la discipline choisie. Pour les étudiants en école de commerce, les années de M1 et de M2 sont directement intégrées dans leur cursus, leur entrée en M2 est donc assurée et ils devront procéder éventuellement à des choix d’options de spécialisation.
Un grand nombre d’étudiants choisissent également de faire une année de césure entre leurs deux années de Master, qu’ils soient à l’université ou en école de commerce. C’est l’occasion d’avoir une première expérience du monde professionnel et d’en tirer des enseignements, qu’ils soient positifs ou négatifs, pour la suite de leur parcours. Souvent, le stage de césure peut éclairer l’étudiant sur le
choix de sa spécialisation en M2. Il peut aussi conforter son projet professionnel, ou au contraire le décider à envisager d’autres pistes. Souvent, la césure est effectuée en deux stages de six mois, ce qui permet de varier les expériences professionnelles, tout en acquérant une certains maturité dans
l’entreprise.
Une autre possibilité d’orientation à l’issue du Master 1 est de poursuivre ses études à l’étranger en deuxième année de Master, ce que permettent de nombreuses universités étrangères. Les prérequis se limitent souvent à l’obtention d’une licence ou d’un bachelor. En revanche, pour les universités en voie « business », une majorité d’entre elles demandent les résultats du GMAT, qui doit se préparer
en amont.
NB : le grade de Master 1, au même titre que le niveau Bac +4, n’est pas reconnu à l’international, car il ne sanctionne aucun cycle diplômant.
Une dernière orientation possible à l’issue du M1 est l’insertion sur le marché du travail. Cependant, là-encore, le titre de Master 1 apparaît comme un « entre-deux », peu valorisé : les employeurs ont, en effet, tendance à le considérer comme une licence. Il apparaît donc plus judicieux d’attendre un an avant de chercher à s’insérer sur le marché du travail.
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